Lutte antimicrobienne

Les micro-organismes font partir intégrante des écodispositifs. Leur présence est quelquefois indispensable au renouvellement ou à l'entretien de l'environnement.



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  • Épidémie, Éclosion d'infection qui se propage rapidement et qui touche.... Organisme spécialisé des Nations Unies s'occupant de santé et de soins de santé généralement.... qui sont capables de résister aux effets d'un agent antimicrobien.... de l'éducation sanitaire, de la lutte contre les maladies transmissibles... (source : phac-aspc.gc)
  • Les aliments, milieux propices à la survie des micro- organismes, sont aussi... La peste, responsable des épidémies les plus meurtrières au cours de .... L'Homme put entreprendre la lutte contre les maladies infectieuses à partir... de ces êtres vivants dans la lutte antimicrobienne en recueillant la substance... (source : cndp)

Les micro-organismes font partir intégrante des écodispositifs. Leur présence est quelquefois indispensable au renouvellement ou à l'entretien de l'environnement. Par contre, l'Homme est en lutte permanente contre de nombreux virus et bactéries pathogènes, susceptibles de provoquer des maladies - ou alors des épidémies - au sein des populations.
Les moyens déployés dans la lutte antimicrobienne peuvent par conséquent être énormes, car il en va de la survie de l'espèce humaine.
Ils se présentent sous différentes formes, de la surveillance à la désinfection, en passant par la recherche et la prévention auprès des populations dites "à risques".

Historique des grandes avancées

Bien que aujourd'hui l'hygiène paraissent "normale", il n'en fût pas ainsi depuis toujours.
En effet, avant la découverte des micro-organismes, les rues et les gens étaient fréquemment sales, dans de nombreuses civilisations. La naissance des épidémies était alors fréquente, et leur fin était toujours incertaine, car les causes de celles-ci n'étaient pas clairement définies.

Depuis plusieurs siècles, des découvertes ont permis de grands progrès de la lutte antimicrobienne, tant dans la compréhension des microbes que dans la recherche médicale.

Acteurs de la lutte

La lutte antimicrobienne peut se faire à différents niveaux.

  • Chaque personne doit prendre soin d'elle, c'est une obligation envers soi-même, mais également envers son entourage.
  • Dans la nature, le respect de règles d'hygiène (pas de dépôts d'ordures par exemple) permet d'éviter l'émergence de foyers propices au développement des micro-organismes, ou de leurs vecteurs (par exemple certains moustiques).
  • A un niveau plus global, les collectivités et l'État veillent à l'entretien des locaux publics, surtout pour les bâtiments susceptibles de contenir ou de propager des bactéries pathogènes.

C'est le cas des hôpitaux, mais également celui des laboratoires, des services de restauration, dans lesquels des règles d'hygiène et de sécurité draconienne peuvent et doivent être appliquées. En France, les ministères de la santé, de l'agriculture et de la consommation sont chargés de contrôler les importations, exportations, conditions d'hygiène et de conservation des denrées alimentaires. Aussi, l'Institut de veille sanitaire a pour rôle de surveiller l'état de santé général de la population.

  • Au niveau mondial, c'est l'OMS qui est chargée de veiller à la santé des populations, en recueillant des statistiques sur les maladies, en s'informant de l'évolution des épidémies déjà présentes, en prenant les précautions nécessaires, pour venir en aide aux pays les plus touchés, et de mettre sous contrôle d'éventuelles épidémies.

Les chercheurs et spécialistes de tous pays travaillent à trouver de nouveaux vaccins et traitements. La concurrence pharmaceutique empêche quelquefois la communication de ces travaux d'un pays à l'autre, retardant l'accès aux soins pour des raisons fréquemment économiques. Qui plus est , les guerres et conflits, mais également les catastrophes naturelles sont tout autant de freins à la lutte antimicrobienne dans le monde.

Actions auprès des populations

  • Actuellement, certaines épidémies sont complexes à éradiquer. Les traitements peuvent quelquefois atténuer les douleurs et les symptômes, sans cependant guérir les personnes touchées.

A titre d'exemple, le virus du sida (VIH) fait des ravages, surtout en Afrique, où malgré les interventions de médecins, les messages de prévention ont toujours du mal à passer. L'accès aux soins étant toujours trop onéreux pour énormément des malades, il est complexe d'avoir conscience de l'ampleur du phénomène. Qui plus est , une partie importante des personnes contaminées n'ont pas conscience de leur état, ou banalisent la maladie en pensant qu'ils existent des moyens de guérisons. Dans ce genre de cas, la prévention et la prophylaxie sont les seuls moyens dont disposent les médecins et les populations.

  • La vaccination est une technique visant à inoculer un virus atténué dans un organisme sain, pour lui faire produire des anticorps. Il pourra ainsi se défendre en cas de contact avec le virus non atténué.

Cette méthode préventive, quoique répandue, reste coûteuse. Certains pays rendent obligatoires les vaccins pour les maladies les plus graves.

  • Lors d'une épidémie, une fois la source de contagion située, des moyens spécifiques sont mis en œuvre pour lutter contre les vecteurs de la maladie, et pour soigner les personnes atteintes.

Perspectives d'avenir

L'utilisation abusive des antibiotiques génère un problème de résistance des bactéries : énormément de patients, en cessant leur traitement dès la disparition des symptômes au lieu de le suivre jusqu'au bout, se transforment involontairement en machines à sélectionner les seuls organismes résistant le mieux aux antibiotiques. On passe ainsi en quelques décennies d'une population bactérienne composant 1% d'organismes résistants à une autre qui pourra en comporter 20%. Il faut par conséquent sans cesse en trouver de nouveaux, sous peine de voir se propager des maladies qui, jusqu'à désormais, se guérissaient assez aisément. Or le test d'innocuité de ceux-ci prend un temps pendant lequel les souches résistantes peuvent faire des ravages. D'autre part, rien ne dit que le nombre d'antibiotiques envisageables soit lui-même infini.

Avec la naissance de nouveaux virus, qui évoluent (mutent) et se propagent, ou qui servent d'armes bactériologiques, le risque est omniprésent.

La coopération mondiale au niveau de l'OMS sert à dresser des synthèses des problèmes sanitaires, et d'agir selon ceux-là. Les chercheurs explorent l'ensemble des jours de nouvelles ressources dans l'objectif de trouver des traitements adaptés, évolutifs, et moins onéreux, pour que chaque personne puisse bénéficier de soins. Une piste sérieusement étudiée est celle des bactériophages, qui, à l'avenir, pourraient apporter une solution concrète pour l'élimination des bactéries pathogènes.

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