Yersinia pestis

Yersinia pestis est une bactérie du genre Yersinia. Elle est responsable de la peste.



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  • Le bacille pesteux ou bacille de Yersin ou Pasteurella pestis ou Yersinia pestis est un coccobacille immobile de 1 à 5 mm.... Les rats jouent le rôle essentiel : le rat noir (Rattus rattus) est particulièrement sensible à la peste ; il abonde sous... (source : md.ucl.ac)
  • Yersinia pestis est un parasite des animaux et de l'homme, ... L'agent vecteur est la puce du rat qui contamine animaux et hommes par piqûre.... Le bacille se multiplie dans les macrophages. Maladie La peste bubonique se présente comme... (source : chups.jussieu)

Yersinia pestis est une bactérie du genre Yersinia. Elle est responsable de la peste.

Elle fut découverte en 1894 par Alexandre Yersin, un bactériologiste franco-suisse œuvrant pour l'Institut Pasteur, durant une épidémie de peste à Hong Kong. Au départ, elle fut nommée Pasteurella pestis. Ce n'est que plus tard qu'elle prit son nom actuel, en hommage à Yersin.

Yersinia pestis a été identifiée formellement dans un charnier de peste de 1722 à Marseille (France), confirmant historiquement ce lien qui n'était pas forcément évident à une époque où le terme de «peste» était appliqué de manière légèrement systématique à plusieurs maladies infectieuses.

Épidémiologie

Le bacille de Yersin existe chez les rongeurs sauvages qui représentent le réservoir naturel du germe et chez lesquels peut sévir la peste sylvatique. Le vecteur intermédiaire principal est le rat, animal particulièrement sensible au bacille pesteux. L'épizootie chez les rats est propagée par leurs ectoparasites, principalement par les puces (Xenopsylla cheopis). Le bacille se développe dans le tube digestif de la puce, le bloquant et incitant la puce à piquer d'avantage : lors de morsures, des bacilles sont régurgités dans la plaie, assurant ainsi la transmission de la maladie. Quand la population de rats est décimée, les ectoparasites en surnombre provenant des cadavres cherchent de nouveaux hôtes : si le nombre de rats survivants est réduit, les puces peuvent chercher à parasiter des hôtes inhabituels, surtout l'homme. Les puces peuvent rester infectantes pendant plusieurs semaines.

Le rôle joué par les rats dans l'épidémiologie de la peste explique le cheminement des grandes épidémies de l'histoire. Ces rongeurs étant habituels dans les ports, le point de départ d'une épidémie sur un continent se situait presque invariablement dans une ville portuaire où les rats pesteux provenant d'un foyer lointain étaient amenés par les navires.

Maladie chez l'homme

Chez l'homme, la maladie peut revêtir différents aspects suivant la porte d'entrée du germe et le stade d'évolution.

Caractères bactériologiques

Cocco-bacille dont la coloration bipolaire est spécifiquement nette dans le frottis de pus.

Culture lente, optimum de température = 28 - 30 °C. Pas d'uréase et germe immobile (différences avec les autres Yersinia).

Antigènes

Le sérum anti-pesteux permet la recherche du germe par immunofluorescence dans les prélèvements, mais il existe des antigènes commun avec Yersinia pseudotuberculosis.

Pouvoir pathogène expérimental

Très marqué pour le rat, le cobaye, la souris. Les ectoparasites de ces animaux représentent un danger de dissémination.

Prophylaxie et traitement

Sensibilité aux antibiotiques

Les molécules efficaces contre Y. pestis sont la streptomycine, [1], [2] chloramphénicol ou tétracyclines [3] (dont la doxycycline) ou la gentamicine. [4]

Notes et références

  1. Wagle PM. Recent advances in the treatment of bubonic plague Indian J Med Sci 1948-2 :489–94
  2. Meyer KF. Modern therapy of plague JAMA 1950-144 :982–5
  3. Kilonzo BS, Makundi RH, Mbise TJ. A decade of plague epidemiology and control in the Western Usambara mountains, north-east Tanzania Acta Tropica 1992-50 :323–9
  4. Mwengee W, Butler T, Mgema S, et al. Treatment of plague with gentamicin or doxycycline in a randomized clinical trial in Tanzania Clin Infect Dis 2006-42 :614–21

Lien externe

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